Covid-19 : Renforcement des aides pour les entreprises touristiques

Kevin RAVELOJAONA
La contamination liée au variant omicron a fortement impacté les activités économiques. Le lundi 3 janvier 2022, une réunion autour de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et de Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué au Tourisme, a permis de mettre au clair les mesures à mettre en place pour soutenir l’économie touristique. Dans cet article, nous vous détaillons les dispositifs d’aides mis en place par le gouvernement pour les entreprises dans le tourisme.
Un secteur touché par la pandémie
Cette situation de crise a poussé le gouvernement à renforcer les aides pour les entreprises affectées par les restrictions sanitaires, et plus particulièrement le secteur du tourisme. En effet, les restrictions liées aux déplacements et aux fermetures des frontières engendrent un frein dans ce secteur.
Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire a annoncé le lundi 3 janvier les aides pour ces entreprises. Pour le mois de janvier, deux dispositifs existants voient leurs conditions d’accès élargies.
Aides aux coûts fixes
Le dispositif de prise en charge des coûts fixes sera élargi. « Nous allons élargir l’aide aux coûts fixes à l’ensemble des entreprises du secteur du tourisme, le fameux secteur S1 et S1bis », a souligné Bruno Le Maire, lors de la conférence de presse qui a suivi cette réunion. Le seuil de prise en charge de l’intégralité des coûts fixes est donc baissé à 50 % de pertes de chiffres d’affaires, contre 65 % auparavant.
Le ministre a aussi promis une accélération des remboursements pour les sommes inférieures à 50 000 euros « en quelques jours ».
L'exonération des charges
Le ministre de l’Économie a également indiqué que deux demandes du secteur du tourisme allaient être examinées :
- Une exonération de charges pour les entreprises qui auraient perdu 65 % de leur chiffre d’affaires ou qui seraient l’objet de mesures de restrictions sanitaires ;
- Un rallongement de la période de remboursement des prêts garantis par l’état déjà accordés ;
En ce qui concerne la deuxième requête, une réponse a déjà été apportée. Les entreprises pourront choisir entre deux options :
- allonger la période de remboursement à compter d’avril prochain jusqu’à 10 années pour les plus fragiles ;
- garder la période convenue, mais commencer le 1er remboursement six mois après la 1ère exigibilité.
« Beaucoup d’entreprises, notamment les plus petites d’entre elles, les TPE, des artisans, des commerçants, redoutent de ne pas arriver à faire face à l’échéance du printemps prochain, en termes de délais de remboursement et en termes d’échéancier de remboursement. Je vais donc regarder dans les heures qui viennent la réponse que nous pouvons apporter sur cette question« , a indiqué Bruno Le Maire.